La Licorne
Lyons La Forêt | Hôtel & Spa
Les Temps Modernes
Les LABOUR sont toujours présents à Lyons sous le Consulat de l’Empire. L’aubergiste paie une patente de 140 francs, une des dix plus fortes de la ville. Sous le règle de Louis XVIII, sa nièce, la duchesse de BERRY, lance la mode des bains de mer à DIEPPE. La Licorne devient alors l’étape habituelle des familles aisées qui se rendent à la nouvelle station balnéaire. L’hôtel doit s’adapter à cette clientèle de choix. Les LABOUR sont devenus des notables. Maître Henri LABOUR, avocat, est maire de Lyons de 1815 à 1821 (date de son décès). Le juge de paix est Pierre, Boniface LABOUR qui exerce cette fonction sous la Restauration et dans les premières années du règne du Roi des François, Louis Philippe, petit fils et héritier de notre bon duc de PENTHIEURE. Les LABOUR quittent alors Lyons et vendent la Licorne à une nouvelle famille, les LIEUBRAY. Sous le Second Empire, l’hôtel est toujours le relais des parisiens amoureux de la côte normande. En 1855, le propriétaire des lieux reçoit son brevet de Maître de Poste. Les affaires des LIEUBRAY sont florissantes puisqu’ils font l’achat d’une gentilhommière, la « Sergenterie ». Durant la guerre de 1870-1871, l’état-major des francs-tireurs y prit pension. Le duc de CHARTES, petit fils du roi Louis-Philippe, y séjourna (il était déclaré sous le nom de Robert LE FORT). L’occupation prussienne entraîna la présence du Lieutenant Von STUPNAGEL, ancêtre du général allemand de 1940-44.